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Kering face à une enquête en France

Parquet national financier

Dans un communiqué publié, le groupe Pinault a indiqué qu’à la suite d’un article de presse mis en ligne le 15 décembre 2020 mettant en cause Kering, le Parquet National Financier a confirmé avoir ouvert une enquête préliminaire en février 2019. Cette information n’avait pas été portée à la connaissance de Kering jusqu’à présent.

Cette enquête apparaît liée aux éventuelles conséquences, pour les sociétés françaises de Kering, d’une procédure ouverte en novembre 2017 à l’encontre de LGI, filiale suisse du Groupe, qui s’est conclue par un accord entre Gucci et l’administration fiscale italienne en mai 2019. Le cours en Bourse a salué cette transaprence avec une hausse de 2,8%.

Pour rappel, Kering avait conclu un accord avec les autorités fiscales italiennes dans le cadre de la procédure ouverte à l’encontre des prix de transfert intra-groupe appliqués avec une filiale suisse. Selon les termes de l’accord, le montant des impôts supplémentaires à payer s’établit à 897 millions d’euros, auxquels s’ajoutent des pénalités et intérêts. Le montant total s’établit ainsi à 1,25 milliard d’euros.

Par ailleurs, Kering a contesté avec la plus grande fermeté les allégations contenues dans cet article et relayées par d’autres médias. Aussi, le groupe apportera sa pleine coopération à l’enquête, en toute clarté et avec sérénité. De même, Kering continuera de communiquer de manière complète et diligente sur ses litiges fiscaux.

En effet, l'AFP aurait confirmé des informations de Mediapart qui indiquent que Kering est visé depuis février 2019 par une enquête pour blanchiment de fraude fiscale. Les sommes contestées seraient de 180 millions d’euros pour la seule marque d’Yves Saint Laurent.